Los grupos de transexuales, lesbianas, gays y bisexuales de Barcelona denuciamos las agresiones fisicas y verbales sufridas por Maro Diaz a manos de la Guardia Urbana y de los Mossos d'Esquadra de Barcelona. Reivindicamos este abuso como una ACCIÓN TRÁNSFOBA, entendiendo la transfobia como la discriminación de toda aquella expresión de identidad de género no-normativa.
Condenamos la DETENCIÓN ILEGAL, el abuso de autoridad de los "cuerpos de seguridad" de Barcelona. Condenamos la violencia a la que ha sido expuesto Maro a lo largo de estas dos detenciones atentando a su libertad de género.
Apoyamos a Maro en la lucha frente a sus agresores.
El juício se realiza este lunes, 23 de octubre en los juzgados de Barcelona
Convocatoria
Concentración delante de los Juzgados de Barcelona, Passeig Lluis Companys, este lunes, 23 de octubre, a las 11h de la manana.
21 d’oct. 2006
Agresió Trànsfoba a Barna - Concentració 23 d' Octubre a les 11 h
19 d’oct. 2006
Manifitiesto traducción Francés:
? la Guerrilla Travolaka on sait qu’il est important de se montrer, de parler de nos corps, de nos sexualités, de nos différences et des milles identités qui se cachent derri?re l’étiquette “Trans”. On veut ?tre visible et on parle toujours ? la premi?re personne.
On s’empare du genre, on redéfinit nos corps et on créé des réseaux libres et ouverts dans lesquels on peut s’épanouir, des réseaux o? n’importe qui peut puiser des outils pour résister contre les pressions du genre.
On est pas des victimes et nos blessures de guerre sont nos boucliers.
Face ? la “trans-normativité” imposée par le régime médicale figé et moraliste, face ? un syst?me de genres binaire, on propose de nouvelles formes alternatives d’appréhension et de constructions des corps. Il ne s’agit pas d’un troisi?me sexe. Parce qu’on ne croit ni ? un premier ni ? un deuxi?me, mais qu’il s’agit bien de pouvoir exprimer librement nos genres. Et nous ne sommes pas dupes de l’utopie ni des pressions que ça suppose.
On est des pirates,des trapézistes, des guerrilleros, des résistants du genre.
On défend le doute, on sait que quand les médecins diagnostiquent ‘un retour en arri?re” c’est en réalité pour nous un moyen de continuer ? avancer, parce qu’on est covaincu qu’aucun processus de construction n’est IRREVERSIBLE. On veut visibiliser la beauté et les possibles de l’androgynie. On peut avoir envie d’enlever nos bandages qui masquent nos seins pour respirer et avoir envie de ne jamais les enlever, on veut pouvoir se faire poser des proth?ses mamaires si on en a envie ou ne jamais le faire. On exige de se faire operer par des chirurgiens compétents et pas par des BOUCHERS. On exige le libre acc?s aux hormones sans besoin de certificats psychiatriques et le droit ? l’auto-hormonation.
On revendique le droit de vivre sans avoir ? demander la permission ? qui que ce soit.
On croit ? l’action directe contre la transphobie. Et on sait bien que cette phobie comprend aussi le rejet de toute expression d’une identité de genre non-normative, et pas seulement transsexuelle.
On sait que le protocole médical espagnol depuis des années établit des regles absurdes et transphobes pour tout citoyen voulant prendre des hormones de son sexe “contraire”. On sait que la dysphorie de genre et les troubles d’identité sont des inventions de ce protocole coercitif , il n’y a pas de folie des gens mais une folie du syst?me. Nous nous définissons pas avec nos sexes parce que nous sommes tous différents, indépendament de nos organes génitaux, nos hormones, nos l?vres, nos poils , nos yeux ou nos mains.
On ne croit pas aux papiers, et on croit pas au sexe légal. On a pas besoin d’une mention de sexe sur nos cartes d’identité, en fait on a pas besoin de papiers. On en a marre des psychiatres et des psychologues, on ne veut plus ?tre des sujets de livres pour ceus-l?. On ne veut plus de “test de vie réelle” .
On n’est pas des malades mentaux et on ne veut plus ?tre traité comme tel. Parce que ça fait trop longtemps que ça dure.
On croit ? l’activisme, ? nos convictions, ? la visibilité, ? la liberté et ? la résistance.
A la Guerrilla Travolaka on a pas demandé ? ?tre des guerrilleros.
Et si chacun ? ses propres guerres, on ne saute pas tous sur le champ de bataille.
Bienvenu ? la Guerrilla Travolaka.
18 d’oct. 2006
Manifesto translated to english:
We of the 'Trans' Guerrilla believe in the power of SHOWING ourselves, talking about our bodies, our sexuality, our differences and the thousand identities that are hidden beneath that label of "trans". We want to be visible and we speak in the first person.
We want to possess gender, redefine our BODIES and create free, open networks where we can develop, where anyone can build up their security mechanisms against gender pressure.
We aren't victims; our war wounds are our shields.
In opposition to the Trans-normativity that imposes strict medical morals and a binomic gender system, we propose new alternatives to understand and construct our bodies. We are NOT talking about a third sex, as we don't even believe in a first or second sex. This is a question of being able to express our gender freely, of understanding the utopia that means and the pressures that exist.
We present ourselves, not as terrorists, but as pirates, trapeze artists, guerrillas, members of the gender RESISTANCE.
We defend Doubt, we believe in the 'going back' medically and in going forward, we think that no construction process should be labelled as IRREVERSIBLE. We want to make the beauty of androgyny visible. We believe in the right of removing our bandages to breathe, and that of not removing them ever; in the right of undergoing operations at the hands of good surgeons and not BUTCHERS, in free access to hormone treatments without the need for psychiatrists' certificates, in the right of self hormone administration. We demand the right to live without asking for permission.
We believe in direct action against trans-phobia. And to achieve this, we feel it is necessary to redefine the limits of this phobia, understanding it to be the rejection of any non-regulatory expression of gender identity, not just transexualism.
We declare our doubts concerning the Spanish medical protocol which has, for years now, established absurd, trans-phobic rules for any citizen who wishes to take the hormones of his or her "opposite sex". We do not believe in gender disphoria, or identity disorders, we believe it is not people who are mad, but the system. We do not classify ourselves by sexes, we are all different, regardless of our genitals, hormones, lips, eyes, hands…
We do not believe in paperwork, in legal gender, we do not need documents, or to have our gender mentioned on our identity card - we believe in the free circulation of hormones (which already exists, in fact).
We don't want any more psychiatrists, or psychiatry/psychology books; we don't want any more "Real Life Tests"…
We don't want to be treated as though we were mentally ill… because we aren't… and yet that is how we have been treated for a long time!
We believe in activism, in constancy, in visibility, in liberty, in resistance…
In the 'Travolaka' guerrilla we have not chosen to be guerrillas. We all have our own private wars, but not all of us choose to spring into the battlefield…
Welcome to the 'Travolaka' Guerrilla.